Témoignage - Bachir BENNA (Master Informatique 2025)

Pourquoi avoir choisi le Master Informatique et particulièrement la spécialité IoT-CPS ?

J’ai toujours été intéressé par l’informatique, depuis mon plus jeune âge. Comme je n’avais pas de spécialisation précise en tête et que j’aime toucher à tout, le Master Informatique Internet of Things - Systèmes Cyber-Physiques (IoT-CPS) me semblait être un choix naturel. Il permet de rester polyvalent et de participer à toutes les phases du développement d’un projet. Plus précisément, on y apprend à concevoir, connecter et piloter des objets intelligents capables d’interagir avec leur environnement réel en intégrant capteurs, réseaux, traitements de données, cybersécurité, automatisation, etc.

Un aperçu des enseignements ?

Le Master Informatique se caractérise par un grand nombre de cours à la carte. On peut choisir ceux qui nous intéressent. J'ai eu beaucoup de cours théoriques : parallélisme, architecture de hautes performances... qui sont orientés vers la mise à niveau pour faire de la recherche. C'est en effet l'un des débouchés possibles du Master. Pour moi en spécialité IoT-CPS, la deuxième année était l'inverse complet : tous les cours se présentaient sous forme de projets de groupes et de mises en pratique. Il fallait donc faire de l'auto-apprentissage, poser les bonnes questions aux professeurs et dialoguer avec les membres de l'équipe. J’ai par exemple réalisé un projet de recherche en immersion en laboratoire à Inria avec M. Luc Hogie. Il faut s’attendre à beaucoup d’échanges, de questionnements, de moments de victoires suivis parfois de petites déceptions. Mais tout cela contribue à un apprentissage riche et unique.

Quelles sont les choses les plus importantes que vous ayez apprises ?

Le Master Informatique m’a surtout appris l’importance du dialogue. En tant que développeurs, on oublie parfois cet aspect, or en entreprise, on collabore avec de nombreuses personnes. Savoir communiquer clairement est essentiel et la multitude de projets en équipe dans ce Master permet d’améliorer cette compétence. Il m’a ainsi donné les outils nécessaires pour entrer sereinement dans le monde professionnel.

Qu'avez-vous pensé de l'alternance ?

Après une première année de Master classique, l’alternance en M2 a sans doute été l’une des meilleures décisions que j’ai prises ! Elle m’a permis d’allier à la fois ce que j’apprenais durant les cours et les vraies nécessités du domaine. Elle m’a aussi permis d’enrichir mon dossier pour trouver un emploi rapidement à la fin de mes études. La contrainte de temps n’a pas vraiment à inquiéter les nouveaux venus. Au contraire, elle vous habituera au rythme quotidien de la vie professionnelle.
Malheureusement, vers la fin du premier semestre, mon entreprise n'a pas pu me garder pour des raisons budgétaires. Cela m'a obligé à chercher un stage pour mon deuxième semestre. Heureusement M. Lareyre (chargé des relations entreprises et de l'insertion professionnelle) et Mme Ereteo (gestionnaire de l'alternance) m'ont aidé dans cette période de transition un peu stressante. 

Vous avez donc basculé sur un stage de M2 ?

Oui, j'ai pu rebondir dans une autre entreprise de Sophia Antipolis, Streamlane. Elle est spécialisée dans les solutions tech pour simplifier et sécuriser la gestion des données dans le secteur des transports.
Mon stage s'est fait sur une mission de développeur Front-end / DevOps. Il consistait à redévelopper une ancienne application de l’entreprise en utilisant de nouvelles technologies et en ajoutant des fonctionnalités comme le NFC (une technologie de communication sans fil de courte portée) ou l’OCR (ou reconnaissance optique de caractères).
Je n'en ai retiré que du positif grâce au bon encadrement dont j'ai bénéficié. J'ai ensuite eu la chance de pouvoir poursuivre en étant embauché dans la même entreprise en CDD.

Quel est votre job aujourd'hui ?

Actuellement je suis donc Ingénieur Logiciel chez Streamlane. Mon travail consiste à développer de nouvelles fonctionnalités pour améliorer et faciliter l’utilisation de nos outils destinés aux opérateurs d’avions, afin de les aider à régulariser l’entrée de leurs passagers dans les différents pays.
Ma journée commence souvent par des discussions avec mes supérieurs pour comprendre les besoins fonctionnels. Puis je passe à la phase de développement, avec de nombreux échanges avec l’équipe fonctionnelle pour affiner les solutions.

Quel conseil donneriez-vous aux étudiants ?

Mon conseil pour les étudiants : investissez-vous dans vos stages, le bon travail est souvent récompensé par une embauche !

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